• Sur une campagne de 4 mois, la ressource en eau utilisée est effarante : Porter la croissance d’une pastèque à son terme nécessite environ 750 litres d’eau PAR KILOGRAMME de fruit, soit 7 mètres-cubes et demi pour une petite pastèque de 10 kilos, et 15 mètres-cubes pour une pastèque de 20 kilos !!!
• Dans un environnement pré-saharien, les maladies et les prédateurs du fruit sont nombreux. La lutte phytosanitaire est classique contre les pucerons (utiliser le Malathion), les limaces (traiter au Pyrellin), les vers divers (Decis), l’araignée (Kelthane), la mouche du chou (Karaté), l’oïdium (Topaze) et le mildiou (Anteor). La protection phytosanitaire vise essentiellement la protection du feuillage de la plante contre certaines noctuelles, telles que Spodoptora littoralis (Lepidoptère noctridae). Dans la région, les agriculteurs utilisent le D.D.T. ou le Perfekthion.
• Les terres sont louées et cultivées par des professionnels pour la plupart étrangers à la Province de Tata. L’installation de la culture se fait par la location des terres, le creusement d’un puits, la mise en place d’une pompe et d’un moteur – photovoltaïque ou thermique – et d’un système goutte-à-goutte, l’enrichissement par engrais – naturel ou chimique – le bâchage des lits de culture, et la mise en terre des jeunes plants.
• Entre la plantation et la récolte s’écoulent environ 4 mois. Il s’agit là d’une culture intensive, ultra-rapide, à forte consommation hydrique, et qui épuise les sols.
• Lorsque la dernière pastèque est récoltée, les terres demeurent en l’état. Aucune clause n’oblige l’agriculteur à remettre les champs en état naturel, ou pour le moins ramasser et détruire les plastiques utilisés pour la culture. Voici une vidéo, prise le mardi 07 septembre 2021, en bordure de route entre Tata et Akka :