L’Alcesdam, depuis sa création, a toujours considéré que chaque projet doit impérativement venir du terrain, c’est-à-dire être une demande précise des Associations locales, ou Regroupements professionnels. C’est une constante inamovible, et une des raisons pour lesquelles l’image de marque de l’Alcesdam dans la Province de Tata est si forte : Les projets menés à bien par l’Alcesdam sont nécessaires, réfléchis et pérennes. Ils s’inscrivent dans une logique qui appartient aux populations, et, ainsi, modifient dans le temps la qualité de vie des familles oasiennes.
Après avoir traversé la pandémie, puis le séisme d’Al-Haouz, l’Alcesdam a repris le cours de ses opérations, et de ses recherches de financement. Dernièrement, nous avons mené à son terme l’ensemble du projet GETF / Coca-Cola, avec la mise en sécurité de la palmeraie d’Azalène, près de Tagmoute.
Malgré tout, en ce milieu d’année 2024, sont en attente de nombreux projets :
- Le tubage et le creusement de la tranche 2 de Touzounine, au profit de l’Association Wahate Nakhil Agricole,
- L’augmentation de la puissance des pompes, et l’augmentation de la production photovoltaïque au profit de l’Association Al Khayr du douar Taourirte,
- La construction d’un foyer féminin au profit de l’Association AFRA pour le Développement, du douar Taourirte également,
- L’extension du foyer féminin existant au profit de l’Association Afous Goufous du douar Iguerzaguen (les femmes sont obligées d’accéder au foyer par demi-journées, ce qui divise par deux le temps de travail),
- L’aide à la remise à niveau technique du réseau de distribution d’eau potable du douar Tigane, par le biais de l’Association Tigane pour les affaires sociales et économiques,
- La création d’une unité de production et de vente de couscous au profit de l’Association N’Khila pour le développement économique et social, au douar N’Khila,
- La formation des femmes de la Coopérative à l’utilisation d’un métier à tisser traditionnel au profit de l’Association ALMAJD du douar Oulad Jamaa,
- L’étude et la réalisation d’un dispositif technique pérenne assurant la potabilité de l’eau distribuée aux habitants (150 familles) par l’achat et la pose d’un système de filtration spécifique, et la construction et le raccordement d’un château d’eau, au profit de l’Association de développement du douar Oulad Jamaa
Depuis lors, d’autres demandes nous ont été soumises, tout particulièrement lors de la dernière Assemblée Générale Ordinaire, comme :
- La clôture des périmètres des palmeraies de Touzounine I, II et III, afin de tenir éloignés les troupeaux de dromadaires nomades,
- La réitération de la demande du douar d’Oulad Jamaa pour le projet de filtration de l’eau saumâtre à destination des familles (670 habitants),
- L’achat d’un tracteur, au profit de l’Association Talha du douar Oum el Guerdane,
- La clôture du périmètre d’une oliveraie au profit de la Coopérative El Khayr du douar Ighir Semnat à Tagmoute,
- L’achat et la mise en place d’un équipement de production d’extraction d’huiles essentielles au profit de la Coopérative Erricha du douar N’Khila / Alougoum,
- L’achèvement des locaux d’une garderie pour les 70 enfants pris en charge par l’Association du douar Agni,
- L’aménagement et l’équipement du local de la Coopérative agricole Azamz pour la production du couscous et produits annexes, au douar de Tazarte.
Ces projets ont été étudiés et retenus. L’Alcesdam est aujourd’hui à la recherche de partenaires et de fonds pour le financement de ces projets.
Partant du constat que l’État marocain s’impliquait de plus en plus dans les domaines du développement agricole, mais aussi de l’éducation préscolaire, le Dr Charles Belvèze avait beaucoup réfléchi aux différentes voies de renouvellement des actions de l’Alcesdam. D’abord soucieux de toujours positionner l’humain au centre de ses priorités, il voulait que notre Association explore des terrains nouveaux, comme
- l’aide urgente aux Coopératives et Associations locales en charge de la distribution d’eau potable dans les villages reculés,
- le retraitement et le ré-usage des eaux usées dans les petits villages,
- la mutualisation de l’utilisation de la ressource en énergie (comme, par exemple, le projet de laveries communautaires),
- la duplication, en d’autres lieux, de l’expérience réussie de l’ombrière d’Aït Ouabelli,
- et l’augmentation de notre aide concrète en direction des populations les plus fragiles (surtout féminines), en aidant par exemple à la mise en place de petites unités de production (huile d’argan, huiles essentielles, dattes, petits élevages, plantes aromatiques et médicinales, etc), mais aussi en continuant à aider à la construction de foyers et de coopératives.
Beaucoup de travail nous attend. Continuons ensemble.